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Au Facteur idéal la patrie reconnaissante - Plonk et Replonk

PLONK ET REPLONK Au Facteur idéal la patrie reconnaissante

L'artiste

PLONK ET REPLONK

Le collectif Plonk & Replonk est composé de deux frères, Jacques et Hubert Froideveaux, nés en 1963 et 1966 à Noirmont (Suisse), et de Miguel-Ange Morales né en 1963 à Barcelone (Espagne). C’est en 1995 qu’ils créent ce collectif burlesque. Ironiques et moqueurs, ils détournent principalement des cartes postales de la Belle Epoque par la technique du photomontage. Intégrant des photographies personnelles, apportant de la couleur ou ajoutant simplement des légendes insolites, ils produisent alors des univers absurdes et insolites. Certaines sont publiées dans le quotidien Le Temps et le mensuel Fluide glacial.

C’est en 1998 qu’ils exposent pour la première fois à la fondation l’Estrée de Ropraz pour l’exposition Façon-façon. Depuis, leur travail a été présenté dans une cinquantaine d’expositions ; notamment au Musée de l’Absurde de Bienne pour l’exposition Bienne, moustaches et céramique en 2015, et plus récemment lors de l’exposition L’univers à l’envers au Musée des Confluences de Lyon en 2019. Le musée de l’Hôtel-Dieu à Porrentruy propose aussi une exposition permanente de leurs œuvres depuis 2017.

L'œuvre

Au Facteur idéal la patrie reconnaissante

Au Facteur Idéal la patrie reconnaissante, de la collection du Palais idéal, est un photomontage. Une tête de cheval, à tache blanche et portant un licol, est personnifié dans un ovale photographique. Habillé dans un uniforme de postier, un képi lui cache les oreilles et une médaille est placée sur son buste. Bien que détournée par l’ajout de cet équidé, l’image rappelle une photographie connue du facteur Cheval prise en 1905. Ici, les artistes jouent sur les mots pour transformer le facteur en canasson ; mais bien qu’absurde, cette œuvre reste un hommage. Au-dessous du portrait est écrit : “ AU FACTEUR IDÉAL, LA PATRIE RECONNAISSANTE” ; une phrase généralement citée pour saluer les mérites des grands hommes. Il est d’ailleurs possible de lire un équivalent de cette formule au-dessous du fronton du Panthéon depuis 1837 et que Ferdinand Cheval reprend sur le Palais idéal : « Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante. »