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Temple de la nature - Thibault de GIALLULY

Thibault de GIALLULY Temple de la nature

L'artiste

Thibault de GIALLULY 1987

Thibault de Gialluly est né en 1987. Il vit et travaille à Paris. Ses assemblages sont des territoires mentaux, des puzzles apportant souvent une vision dramatique du monde. À l’allure de labyrinthes, il semble difficile de ne pas se perdre dans ses créations d’un grand éparpillement. D’un geste parfois affolé et pourtant méticuleux, Thibault de Gialluly ne cherche pas à cadrer le regard. Il nous emporte toujours vers des mondes oniriques et provocateurs.

Les expositions Group Show Rainbow ranch hand au FRAC de Dunkerque, Hidden Garden à la Cité internationale des arts de Paris ainsi que Double Je au Palais de Tokyo, ont permis d’admirer son travail en 2016. En 2017, son travail a été exposé lors de la Triennale d’art contemporain de Cur (Arménie). Il participa entre autres à l’exposition De(s)rives dans le Marché couvert de Beauvau à Paris en 2019. Il est représenté par la Galerie Aline Vidal à Paris.

L'œuvre

Temple de la nature 2015

L’œuvre Temple de la nature présente un bâtiment imposant de forme cylindrique. Composé de huit étages et d’une soixantaine de fenêtres, l’ensemble est complexe. On y retrouve des colonnes toscanes aux chapiteaux à volutes et composites. Des pilastres viennent aussi agrémenter l’architecture. Au rez-de-chaussée, une frise se dessine derrière les chapiteaux. L’artiste s’inspire des temples grecs antiques. Cependant, l’édifice est aussi envahi par différentes fenêtres. Des consoles composent aussi la modénature. Alors que l’on accède à l’immeuble par un escalier, il s’achève par un fronton antique. Dessiné au feutre noir, l’artiste s’est appliqué d’un tracé fin et soigné. Le texte “Temple de la nature” nomme le bâtiment ; sorte de titre qui illustre parfaitement la végétation luxuriante sur l’ensemble de la façade et rend hommage au nom initial du Palais idéal. Bien que délicatement réalisée, la demeure semble ainsi abandonnée. Cette flore proliférante recouvrira bientôt la construction. Elle apporte une certaine poésie, et l’Homme, absent de cette œuvre, pourra voir volutes et chapiteaux disparaître en se laissant envoûter par cette nature qui, dès lors, reprend ses droits.