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Visite du Palais Idéal - Gabriela MORAWETZ

Gabriela MORAWETZ Visite du Palais Idéal

L'artiste

Gabriela MORAWETZ

Né en Pologne, Gabriela Morawetz est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie (Pologne) en 1975, elle a aussi étudié au centre de gravure de Genève (Suisse). Pratiquant la photographie en autodidacte, elle obtient le premier Prix du cinquième Salon International de la Photographie à Wroclaw (Pologne). Ses œuvres constituées de toile, verre et métal, emportent le spectateur dans un imaginaire suspendu et porté par des symboles mystérieux. Souvent, les présences étranges de corps féminins s’immiscent dans un environnement quasi-occulte.

Son travail est présenté dans de nombreuses expositions à travers le monde, et plus particulièrement dans des galeries. En 2006, le Musée d’art contemporain de Caracas (Venezuela) lui consacrait une importante rétrospective. En 2018, elle participe à la Biennale Biwako à Omihachiman (Japon). Elle est représentée par les galeries Theresa Hérold à Paris, See+ Gallery à Beijing (Chine), Maya Polsky Gallery à Chicago (Etats-Unis) et Regina Anzenberger Gallery à Vienne (Autriche).

L'œuvre

Visite du Palais Idéal 2007

La photographie Visite du Palais idéal, présente dans la collection, est un tirage exécuté à l’occasion de l’exposition Facteur Cheval au Musée de la Poste en 2007. L’artiste a fait don de l’œuvre au Palais idéal du facteur Cheval. Elle présente la façade Ouest de l’architecture naïve inscrite dans une boule de verre. Comme en apesanteur au seul contact d’un main délicate, l’ensemble prend l’allure d’une vanité, symbolisant la fragilité de la vie mais aussi, peut-être, la fragilité de l’édifice. A l’allure d’une goutte d’eau, cette sphère transparente pourrait faire référence à la nature omniprésente dans la construction. Du vivant du facteur Cheval, l’eau fut un élément essentiel à son architecture : il rêvait que le Palais soit animé par des cascades et des fontaines. Dans un esprit d’exposition universelle, le facteur Cheval y a représenté différentes architectures, telles qu’un chalet suisse ou la maison blanche d’Alger. La volonté du préposé aux postes était aussi cosmopolite, et transparaît dans l’intérêt qu’il portait à la culture arabe. En effet, une mosquée avec son croissant et ses minarets est présente à l’angle de la façade. Ainsi, la représentation d’un invisible, et l’interprétation de ses mystères, est un lien qui unie l’architecte avec l’artiste de cette photographie irréelle.